Si vous pensez que vos cotisations d’assurance proposent des garanties qui ne correspondent plus à vos besoins et que malgré cela, elles ont encore augmenté cette année, il est peut-être temps pour vous d’agir. En effet, vous n’êtes aucunement obligé de subir cette situation, et vous seriez bien inspiré de changer d’assureur pour votre logement. Il s’agit d’ailleurs d’un droit, et depuis quelques années, les démarches sont bien plus simples à mettre en place qu’auparavant.
Suivez nos conseils et réalisez des économies non négligeables.
Les bonnes raisons de sauter le pas
Si vous vous demandez comment changer d’assurance habitation sans perdre de temps ni d’argent, voilà la première bonne nouvelle : il s’agit d’un acte gratuit. En effet, depuis que la loi Hamon a été promulguée, vous n’avez absolument pas à payer de frais de résiliation et n’êtes soumis à aucune pénalité. Il faut savoir qu’après votre première année de contrat, il est tout à fait envisageable de partir quand vous le souhaitez en donnant simplement un préavis d’un mois.
Mais quelles sont les situations pouvant vous donner l’opportunité de changer ?
Malheureusement, les cotisations de l’assurance grimpent parfois sans raison. Si de votre côté, vous trouvez une offre concurrente moins chère et que vos besoins ont évolué, il peut s’agir de motifs particulièrement légitimes. Cependant, nous tenons à vous alerter sur le fait que le prix ne doit pas être votre unique obsession.
Il arrive que des cotisations basses cachent des franchises excessives ou des garanties inadaptées. Ce n’est pas parce que vous payez 150 euros par an au lieu de 250 euros que vous réalisez une affaire, surtout si votre franchise passe de 150 euros à 800 euros en cas de sinistre…
Passer le flambeau en respectant certaines étapes
Si votre contrat date d’il y a moins d’un an, vous devez attendre la première échéance annuelle et envoyer votre demande de résiliation avec un préavis de 2 mois. Afin que vous soyez prévenu dans les temps, la loi Châtel oblige votre assureur à vous prévenir de cette échéance au moins 15 jours avant le début du délai. Si par mégarde, il devait oublier ce détail, il faut savoir que vous disposez de 20 jours supplémentaires pour résilier.
Vous pouvez estimer que c’est jackpot, si votre contrat a dépassé un an, car vous avez la possibilité de résilier votre contrat à tout moment. Dans cette situation, seul un préavis d’un mois s’avère suffisant.
Il existe d’autres situations qui permettent de résilier encore plus vite, et ce, même au cours de la première année :
- un déménagement ;
- un changement de situation (mariage, divorce, retraite, etc.) ;
- la modification du contrat par l’assureur.
Une chose est sûre, il est important de prévoir que votre nouveau contrat démarre exactement le jour où l’ancien s’arrête pour ne pas vous mettre en danger lors de cette transition.
Ce que vous devez vérifier avant de signer
Dans un premier temps, vous devez vérifier quels sont les plafonds d’indemnisation pour vos biens mobiliers. Ensuite, si l’on part du principe où vous êtes victime d’un dégât des eaux ou encore d’un incendie, vous devez considérer le montant des franchises. Vérifiez aussi ce que couvre la responsabilité civile ainsi que ses limites.
Enfin, du fait que certains contrats ne couvrent pas les catastrophes naturelles, vous devez vérifier quelles sont les exclusions de garantie.
